Au Bordeaux Ynov Campus, on apprend la cyber en affrontant le pire

Il existe des démonstrations qui relèvent de la communication.
Et puis il y a celles où l’on voit des dirigeants, des élus et des experts serrer les dents comme dans une vraie salle de crise. C’est exactement ce qui s’est passé au Bordeaux Ynov Campus, où l’école a plongé 150 invités au cœur d’une cyberattaque… certes fictive, mais d’un réalisme qui ferait pâlir plus d’une entreprise.

Cette immersion avait un but limpide. Montrer que la cybersécurité n’est plus une compétence annexe, mais une nécessité vitale. Et que former des spécialistes, ce n’est plus seulement enseigner des outils : c’est les confronter au pire.

Une cyberattaque grandeur nature sur un fournisseur d’électricité… fictif, mais terriblement crédible

À 18h30 précises, la lumière baisse. Sur les écrans, Powergroup, fournisseur d’électricité fictif mais totalement reconstitué, commence à vaciller : intrusion, mouvement latéral, chiffrement de serveurs, pression médiatique, décisions à prendre.
Un scénario mené tambour battant par Ludovic Nay et Thibault Feugère, référents nationaux des filières Informatique et Cybersécurité, est calé au millimètre.

Détail important : tout le simulateur de crise a été développé en interne par Ynov. Pas un outil acheté sur étagère, mais une plateforme maison capable de reproduire, en temps réel, les comportements d’une attaque avancée. Cet outil sert à la fois pour l’événement et surtout pour la formation quotidienne des étudiants, notamment les 1 000 inscrits dans la filière cyber.

Autrement dit : ce que les invités ont vu, les étudiants le vivent régulièrement.

Une formation cyber qui parle vrai, sans vernis académique

La soirée n’était pas qu’une démonstration. Elle faisait aussi écho à une conviction partagée par les acteurs présents : la cybersécurité manque de talents, les entreprises sous-investissent, et les attaques deviennent plus sophistiquées.

Nicolas Leroy-Fleuriot, PDG de Cheops Technology, l’a dit sans détour : « Investir dans la cyber, c’est une assurance à ne pas négliger. »

La crédibilité de la formation d’Ynov ne tient pas qu’à son discours. L’école forme aussi des militaires et des élèves de la Gendarmerie Nationale, avec des modules conçus spécifiquement pour leurs contraintes opérationnelles. Quinze d’entre eux étaient encore récemment sur le campus pour des sessions intensives.

Un signe que la filière cyber d’Ynov a franchi un cap : celui de l’entraînement en conditions quasi réelles, aux côtés d’acteurs institutionnels. Blue Team, Red Team, exercices “Capture the Flag”, analyse de crise… la formation prend des airs de centre opérationnel permanent.

« Former les talents de demain, c’est former des citoyens capables d’agir »

Ce positionnement n’est pas un accident.
Le président du groupe, Lionel Desage, le résume très bien :

« Former les talents de demain, c’est former des citoyens capables d’agir sur le monde qui les entoure. »

On est loin d’un discours marketing : tout ce que propose l’école converge vers une pédagogie par l’expérience :
• Learning by doing
• Projets inter-filières
• Alternance massive
• Coaching individualisé pour les alternants
• Immersion dès la classe de Seconde
• IA interne pour évaluer la pertinence des intervenants
• Automatisation des process pédagogiques et de sourcing

Avec 11 000 étudiants en France dans leurs différentes filières et 1 300 à Bordeaux, Ynov s’est imposée dans un secteur où la demande explose et les profils confirmés manquent.

Une infrastructure souveraine, pensée pour la formation et la protection

La démonstration a mis en lumière un sujet devenu sensible : la souveraineté numérique. Le simulateur développé par Ynov respecte une logique simple : pas d’exposition inutile, un environnement maîtrisé, aucun prestataire tiers.

Comme le rappelait un intervenant lors des échanges :
« La seule solution, c’est d’avoir son infra, si possible dans un cloud souverain, avec des mécanismes de cyber de pointe. »

Ce qui vaut pour les entreprises vaut tout autant pour la formation : maîtriser son outil, c’est maîtriser son niveau.

Une méthode d’apprentissage basée sur le learning by doing et une approche pluridisciplinaire

Kader Kholkhal, Directeur du Bordeaux Ynov Campus, le résume ainsi :

« Nos équipes pédagogiques partagent une ambition commune : accompagner chaque étudiant dans des filières en pleine mutation (tech, digital, création, audiovisuel, IA et cybersécurité). L'approche d'apprentissage par le "learning by doing" renforce directement les passerelles entre les mondes de l’entreprise, de l’innovation et de la formation. »

Au sein d’Ynov, les dispositifs pédagogiques structurants sont les suivants :

• Les YMMERSIONS : 4 semaines d’intégration pour passer du statut de lycéen à étudiant à travers des projets, conférences et restitutions publiques avec les familles.
• Les YDAYS : véritables moteurs de projets, les étudiants travaillent en équipe sur des problématiques réelles d’entreprises.
• Les YTALKS : masterclass d’experts offrant une vision à 360° des enjeux professionnels du futur.
• Les Challenges 48h/72h : compétitions intensives sur des projets concrets d’entreprises pour réunir des centaines d’élèves autour d’une contrainte temporelle importante : 2 ou 3 jours pour relever le défi.

Contrairement aux idées reçues, la cybersécurité mène à une large palette de métiers et reste accessible à tous les profils. Pas besoin d’être un prodige des maths : c’est avant tout une affaire de logique, de méthode… et de créativité.

Bordeaux, futur bastion de la formation cyber ?

La soirée avait valeur de démonstration… mais aussi de signal. Dans une région où les collectivités et les entreprises sont régulièrement ciblées, voir une école développer une simulation aussi réaliste n’a rien d’anodin. Ynov, née ici à Mérignac en 2010, s'impose encore un peu plus sur son territoire d’origine.

Un invité résumait discrètement la pensée générale :
« Enfin une école qui forme à ce que vivent réellement les entreprises. »

Alors, Bordeaux futur hub cyber ? La réponse reste ouverte. Mais à voir cette salle de crise improvisée, cette tension palpable et ces questions très concrètes posées par le public, on réalise une chose : dans un monde où les attaques deviennent la norme, former les étudiants à affronter le pire n’est plus un luxe — c’est une responsabilité.

Et sur ce terrain, Ynov a décidé de prendre les devants.

À propos d’Ynov

Ynov est un des leaders de l’enseignement supérieur privé dédié aux métiers du numérique, de la création et de l’innovation. Ynov forme chaque année près de 11 000 étudiants au sein de 14 campus en France, dont un campus virtuel (Ynov Connect). Né à Mérignac en 2010, le groupe propose des formations du Bac+3 au Bac+5, reconnues par des Titres RNCP niveau 6 et 7. Les principales filières couvrent l’informatique, la cybersécurité, l’intelligence artificielle & data, le marketing digital, l’audiovisuel, la 3D & animation, l’architecture d’intérieur et le bâtiment numérique. La pédagogie repose sur la pratique — learning by doing, projets inter-filières, alternance majoritaire — avec un ancrage fort dans les besoins des entreprises. Le campus bordelais accueille 1 300 étudiants, dont une majorité en alternance, et constitue l’un des pôles majeurs de formation tech du Grand Sud-Ouest.